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Endométriose : Comprendre son origine et son traitement

Article scientifique

1. Croissance excessive du tissu endométrial

Le tissu endométrial, de par son rôle dans le cycle menstruel, est fortement influencé par les hormones féminines telles que les œstrogènes et la progestérone. Les œstrogènes exercent une action proliférative sur l'endomètre, c'est-à-dire qu'ils stimulent la croissance du tissu endométrial en préparation à l'implantation d'un ovule fécondé.

2. La dominance œstrogénique comme cause potentielle

Il est crucial que la stimulation œstrogénique dans le corps soit parfaitement coordonnée en tout temps. Une stimulation œstrogénique excessive peut en effet entraîner une croissance anormale des tissus sensibles aux œstrogènes. On parle alors de dominance œstrogénique

Plusieurs facteurs peuvent perturber l'équilibre hormonal et favoriser cette dominance œstrogénique. En particulier, la fonction hépatique et sa capacité à métaboliser correctement les œstrogènes, mais aussi la capacité de méthylation de l'organisme, sont souvent à l'origine des perturbations dans le traitement et l'élimination des œstrogènes. 

La dominance œstrogénique qui en résulte se traduit par des modifications mesurables du rapport 2-hydroxy-œstrone (2-OHE1) / 16-hydroxy-œstrone (16-OHE1). Étant donné que ces produits intermédiaires ont des actions différentes dans le corps, un déséquilibre de ce rapport peut entraîner des problèmes hormonaux, y compris l'endométriose.

3. Plan de traitement : rétablir l'équilibre œstrogénique

Pour une approche causale et systémique de l'endométriose, il est donc important d'examiner les métabolites œstrogéniques dans le corps et de restaurer leur équilibre. 

D'une part, les extraits de brocoli et de graines de lin peuvent être utilisés pour favoriser l'activité d'enzymes CYP spécifiques dans le foie. De cette manière, le foie sera stimulé à métaboliser les œstrogènes de manière bénéfique. Le L-Glutathion joue également un rôle important à cet égard. Une combinaison peut être intéressante pendant au moins 3 mois. 

Étant donné que ces œstrogènes doivent également être méthylés dans une deuxième phase pour leur élimination ultérieure du corps, les vitamines B actives sont également d'une importance cruciale. Il est conseillé de choisir un complexe combinant toutes les vitamines B dans leurs formes les plus actives et d'y ajouter les donneurs de méthyle nécessaires tels que le SAMe, la choline et la bétaïne. Il est préférable de les prendre en supplémentation pendant au moins 3 mois, ou jusqu'à la normalisation des taux d'homocystéine dans le sang. 

 

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