Un soin attentif pour vos seins : 5 essentiels
Article de blog
Une femme sur dix souffre régulièrement de douleurs mammaires, et une femme sur sept sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie. De nombreux facteurs influencent ces affections. Il est donc d'autant plus important d'apprendre à bien connaître vos seins et à leur accorder une attention bienveillante. Un tissu mammaire sain et un système lymphatique fonctionnel constituent une base essentielle pour des seins en bonne santé. Plus tôt vous en prendrez conscience en tant que femme, plus vous pourrez agir en ce sens. Dans cet article, nous vous donnons des conseils utiles pour la santé de vos seins.
Sommaire :
- De quoi sont composés vos seins ?
- L'équilibre hormonal de vos seins
- Quelles sont les affections mammaires ?
- Que pouvez-vous faire concrètement ?
- Nos 5 « essentiels » pour des seins en bonne santé
De quoi sont composés vos seins ?
Vos seins (du latin mammae) reposent sur les muscles pectoraux. Ils se développent à la puberté sous l'influence des hormones et appartiennent donc aux caractères sexuels secondaires féminins. Les hommes aussi ont des seins, mais sans développement mammaire. Les seins contiennent des glandes mammaires, des canaux lactifères, du tissu adipeux, du tissu conjonctif, des vaisseaux sanguins et des vaisseaux lymphatiques. Les glandes mammaires sont composées de lobules mammaires (alvéoles) avec des cellules productrices de lait et un canal lactifère qui débouche sur le mamelon. La fonction des seins est de produire du lait maternel et ils jouent un rôle dans l'excitation sexuelle. Le tissu conjonctif du sein assure sa fermeté et la quantité de tissu adipeux détermine la taille du sein. Il est fréquent que les deux seins diffèrent en taille ou en forme. Si votre poids corporel augmente ou diminue, vos seins le feront généralement aussi.
L'équilibre hormonal de vos seins
Les glandes de vos seins sont sensibles aux hormones féminines. Si l'équilibre hormonal change, par exemple à la puberté, pendant le cycle ou à la ménopause, des changements peuvent également se produire au niveau des seins. Leur taille peut varier, tout comme leur sensibilité. Au cours du cycle régulier, l'hormone progestérone provoque une augmentation du tissu glandulaire de vos seins après l'ovulation. Plus de sang afflue également vers les seins en préparation d'une éventuelle grossesse. Les changements liés à votre cycle sont donc normaux. Cependant, si une modification structurelle survient dans l'un des deux seins, cela justifie un examen approfondi.
Quelles sont les affections mammaires ?
Les problèmes mammaires sont très fréquents chez les femmes, tels que les seins douloureux (1 femme sur 10), les inflammations mammaires, les kystes et le cancer du sein (1 femme sur 7). En cas de seins douloureux, également appelés mastopathie, les seins peuvent être douloureux, sensibles ou bosselés. Les hommes peuvent également en souffrir. Les hormones féminines jouent un rôle à cet égard ; ainsi, la pilule contraceptive, les périodes de changement hormonal (puberté, ménopause) et le stress peuvent également avoir une influence. L'inflammation mammaire (mastite) due à une glande mammaire enflammée survient principalement chez les femmes qui allaitent. Des nodules dans le sein peuvent indiquer des kystes (cavités remplies de liquide), des fibro-adénomes (nodules bénins) ou un cancer du sein. Enfin, 1 femme sur 10 souffre d'un mamelon inversé. Si cela se produit soudainement, c'est également une raison de procéder à un examen complémentaire.
Que pouvez-vous faire concrètement ?
Examiner régulièrement vos seins vous permet de bien connaître leur texture habituelle et de détecter tout changement. C'est recommandé pour toutes les femmes, à tout âge. À partir de 50 ans, les femmes sont invitées tous les deux ans au dépistage organisé du cancer du sein. Une option complémentaire (et non de remplacement) pour un examen préventif est la thermographie. La thermographie médicale permet de visualiser les processus inflammatoires qui précèdent d'éventuelles modifications tissulaires. Si c'est le cas, cela peut signifier que la lymphe est stagnante, surchargée ou encombrée de déchets. D'autres interventions se trouvent dans le mode de vie, l'alimentation, l'activité physique et le sommeil.
Nos 5 « essentiels » pour des seins en bonne santé
- Enlevez votre soutien-gorge, massez et brossez vos seins, et prenez une douche froide.
Le tissu glandulaire de vos seins a besoin d'une bonne circulation lymphatique pour éliminer les déchets et les cellules défectueuses. La lymphe circule lorsque vos muscles bougent, par exemple lorsque vos seins se balancent. Enlevez donc votre soutien-gorge (à armatures) aussi souvent que possible, par exemple dès que vous rentrez du travail. Pour les femmes dont la taille de bonnet n'est pas trop grande, un soutien-gorge sans armatures peut être une solution. L'activité physique, comme la natation, soutient également la lymphe autour de vos seins. De plus, vos seins bénéficient d'un massage et d'un brossage à sec de la peau et de la zone environnante. Enfin, nous recommandons la douche froide. Cela stimule le « brunissement » de votre graisse corporelle, ce qui est également bénéfique pour la santé de vos seins. - Nourrissez vos seins avec les bons micronutriments
Si vous apportez quotidiennement à votre corps des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels et des acides aminés, il pourra fonctionner de manière optimale, ce qui bénéficiera également à la santé de vos seins. Par exemple, cela permet de nettoyer les processus inflammatoires et de décomposer et d'éliminer correctement l'excès d'œstrogènes.
Saviez-vous que vos seins possèdent également un microbiote ? Une alimentation saine et variée, riche en produits végétaux riches en fibres comme les légumes et fruits biologiques, les céréales sans gluten, les légumineuses, les herbes, les noix, les acides gras oméga-3 provenant de poissons gras, de noix ou de graines de lin, les fruits de mer, la volaille et une consommation limitée de viande rouge, peut apporter beaucoup. Évitez les aliments transformés et les produits contenant des glucides rapides, des sucres, des édulcorants artificiels et d'autres additifs.
- Équilibrez vos hormones en cas de dominance œstrogénique
Si votre corps présente un excès relatif d'œstrogènes, cela peut être le prélude à des problèmes féminins tels que le SPM, le SOPK, l'endométriose et les seins sensibles. Cela peut être dû, par exemple, à un faible taux de progestérone, à l'exposition à des perturbateurs endocriniens ou à une activité accrue de l'aromatase, une enzyme responsable de la biosynthèse des œstrogènes.
L'activité de l'aromatase peut être amplifiée de manière défavorable dans les tissus adipeux dans des situations malsaines, et peut être inhibée par diverses substances végétales, telles que les entérolactones issues des lignanes (enveloppe des graines de lin), la quercétine (pommes rouges, oignons, agrumes), le resvératrol (raisins rouges et bleus, myrtilles, bleuets, cacao), la vitamine D, la curcumine, les flavonoïdes d'agrumes, l'oléuropéine (issue de l'huile d'olive extra vierge biologique), et l'EGCG du thé vert.
Les légumes crucifères sont également bénéfiques en cas de dominance œstrogénique, comme le brocoli, le radis, le chou frisé, le chou rouge, les choux de Bruxelles et le chou-fleur. Ils contiennent des isothiocyanates, notamment la substance diindolylméthane (DIM), qui peuvent aider le foie à décomposer les œstrogènes et à protéger le tissu mammaire. De plus, une supplémentation en sélénium, iode et vitamine D3 peut être très importante.
Il est également judicieux de limiter au maximum la prise de poids pendant la ménopause, car cela pourrait contribuer à l'apparition de cancers du sein, notamment hormonodépendants. Enfin, veillez à une bonne flore intestinale et à un sommeil suffisant, et évitez le stress ; c'est également essentiel pour un bon équilibre hormonal.
- Optez pour des soins et une alimentation naturels
Beaucoup de produits de soins conventionnels contiennent de nombreuses substances chimiques et synthétiques que vous préféreriez ne pas appliquer sur votre peau, votre plus grand organe. Ces substances étrangères sont également appelées xénoestrogènes, perturbateurs endocriniens ou Endocrine Disrupting Chemicals (EDC). Elles peuvent imiter l'activité des œstrogènes et sont plus difficiles à décomposer.
Choisissez, par exemple, un déodorant sans aluminium. Évitez les produits de soin contenant des parabènes et des silicones. Ceux-ci peuvent se trouver, entre autres, dans le shampooing, le dentifrice, le lait corporel et les écrans solaires.
Cependant, les perturbateurs endocriniens sont également présents dans l'alimentation quotidienne. Ce sont des substances chimiques et synthétiques qui se retrouvent dans nos aliments et notre environnement via les pesticides et tous les emballages et revêtements en plastique. Évitez autant que possible ces perturbateurs endocriniens en limitant les aliments et boissons emballés dans du plastique ou des emballages avec une couche intérieure en plastique, et surtout ne réchauffez pas les soupes et autres produits prêts à l'emploi dans des récipients en plastique.
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