Ménopause et gestion de la glycémie : comment la stabilisation peut soulager les symptômes

La ménopause est un processus naturel dans la vie d'une femme, mais les symptômes qui l'accompagnent peuvent avoir un impact significatif sur le fonctionnement quotidien. Cela peut se manifester par des changements dans les relations, la vie sociale et le travail, par exemple. Il existe de plus en plus de preuves qu'une glycémie instable pendant la ménopause peut jouer un rôle dans l'apparition des symptômes ménopausiques. De plus, stabiliser la glycémie après un repas peut aider à atténuer ces symptômes désagréables. 

Les changements hormonaux durant la périménopause et la ménopause peuvent perturber la gestion de la glycémie. Cela peut entraîner des fluctuations glycémiques et, à terme, favoriser l'obésité, le diabète et le syndrome métabolique. Il est frappant de constater que de nombreux symptômes associés aux fluctuations glycémiques coïncident avec ceux de la ménopause, tels que la fatigue, les sautes d'humeur, l'irritabilité, les problèmes de concentration et une faim persistante. 

La périménopause débute généralement entre la fin de la quarantaine et le début de la cinquantaine, avec des symptômes comme la prise de poids, le brouillard mental et l'aggravation des symptômes prémenstruels (SPM). La ménopause elle-même marque la fin des années fertiles et est caractérisée par des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, la dépression, l'anxiété, l'insomnie, la fatigue, les troubles du sommeil et des changements d'humeur et de libido. La ménopause peut durer entre 3 et 10 ans, la diminution des œstrogènes et de la progestérone influençant la manière dont les cellules réagissent à l'insuline. Cela peut entraîner de fortes fluctuations de la glycémie postprandiale et des symptômes à la fois d’hyper- et d'hypoglycémie. 

Pendant la ménopause, le métabolisme ralentit souvent. Cela s'explique par le fait que les œstrogènes et la progestérone jouent un rôle dans la gestion de l'appétit, la prise de poids et la répartition des graisses, notamment autour de l'abdomen. De plus, des recherches montrent que les femmes en surpoids et ayant une sensibilité à l'insuline réduite ressentent des symptômes plus sévères pendant la ménopause. La stabilisation de la glycémie est cruciale pour bien gérer la relation entre les hormones et le taux de sucre dans le sang. 

Une alimentation pauvre en glucides et à faible indice glycémique peut aider à contrôler la glycémie et à prévenir la prise de poids. Des études ont montré que les compléments nutritionnels à base d'extraits de feuilles de mûrier blanc peuvent stabiliser la glycémie en réduisant jusqu’à 40 % l’absorption des sucres et des glucides présents  dans l’alimentation.  

La ménopause influence également la santé mentale, avec des symptômes comme la perte de mémoire, l'anxiété, les sautes d'humeur et la dépression. Le stress peut augmenter la glycémie sous l'influence du cortisol, ce qui conduit à la dépendance au sucre et à la prise de poids. Un sommeil de mauvaise qualité, un problème courant pendant la ménopause, augmente également le taux de cortisol, ce qui perturbe davantage le sommeil et rend la gestion de la glycémie plus difficile. 

L'activité physique quotidienne joue un rôle crucial dans la régulation de la glycémie. Elle aide les muscles à brûler le glucose et les graisses, ce qui abaisse la glycémie et améliore la sensibilité à l'insuline. Une activité physique régulière, même une activité légère comme la marche ou les étirements, peut aider à stabiliser la glycémie après les repas et à soulager les symptômes de la ménopause.